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homélie aux « traditionalistes perplexes
Première année domus Marcel Lefèbvre
(24 mai 2009 ­ 24 mai 2010)

homélie aux « traditionalistes perplexes »
pentecôte 23 5 2010 don Floriano Abrahamowicz
pubblie sur www.agerecontra.it

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ainsi soit-il.

Bien chers frères!
Nous fêtons en ce jour de la Pentecôte le premier anniversaire de la domus Marcel Lefèbvre. Certesce n'est pas la fête comme nous la faisions à Lanzago di Silea (d'où l'Abbé Abrahamowicz a étéchassé n.d.r;). J'y pense non pour nostalgie mais Vous voyant si nombreux ici présents je pense auxfidèles qui me contactent non seulement de l'Italie mais de toute l'Europe et aussi des autrescontinents pour me demander non seulement des nouvelles de la domus mais sur tout pour mecommuniquer leur perplexité sur la nouvelle direction prise par la FSSPX. Malheureusement ils nesont pas très nombreux. La plupart préfère ne pas réfléchir sur ce qui est en train de se passer. Jesens tout de même le devoir de répondre aux questions qu'ils me posent et aux voix qu'ilsrapportent: « l'Abbé Abrahamowicz est sédévacantiste »! Il semble en effet que <l'axe du mal>semble se réduire à Bin Laden, le terrorisme et le sédévacantisme. Allons, il faut un peut de mesureen toute chose. Beaucoup savent et beaucoup ne savent pas ce qui c'est passé a Silea (l'expulsion, lechangement des clés en mon absence de la chapelle et de mon habitation, etc...) ce que nous faisonsici à la domus Marcel Lefèbvre à Paese. Beaucoup ne savent pas que grâce à votre générosité j'ai puaménager une belle chapelle. Je ne vis tout même pas sous un pont sans rien à manger.Je veux rappeler la crise que nous sommes en train de vivre, encourager et fournir des éléments deréflexion à ceux qui cherchent à comprendre ce qui se passe dans la Fraternité. Je regrette devoir enparler mais je le fais pour répondre aux multiples demandes.Les apôtres après avoir reçu le Saint Esprit qui leur a été promis par Jésus Christ jouissaient d'unepart du souvenir du divin maître mais surtout de la présence de Son esprit, le Saint Esprit. Dans leurcoeurs brûlait le désir d'annoncer Jésus Christ. Les épîtres de Saint Paul et des autres apôtres sontpleins de cet enthousiasme. Tout est centré sur Jésus Christ. Il est la mesure de tout et pour tous.Jésus Christ, sa doctrine, déjà au temps des apôtres était le critère qui fondait l'union ou la division.Sobri estote et vigilate, quia adversarius vester diabolus tamquam leo rugiens circuit quaerens quemdevoret: cui resistite fortes in fide. « Soyez sobres, veillez; votre adversaires, le diable, comme unlion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui dévorer. Résistez-lui, fermes dans la foi,... » (1 Pr5,8-9).La mesure et la tempérance sont à chercher non seulement dans la nourriture et les plaisirs de lachaire mais en toute chose même dans l'évaluation de la situation actuelle dans le monde, l'église etaussi dans le monde de la tradition. Comme la vie spirituelle ainsi la vie domestique, économique,sociale et politique doivent être mesuré par la pierre angulaire qui est Jésus Christ. Si aujourd'hui jeVous parle de la situation actuelle de l'église mais aussi des derniers développement de la Fraternitéje m'efforce de le faire selon le critère de la fidélité à Notre Seigneur Jésus Christ et à Son église.Durant l'octave de l'Ascension nous avons lu au bréviaire dans la première épître de Saint Jean:« Mes bienaimés, ne croyez pas à tout esprit; mais voyez par l'épreuve si les esprits sont de Dieu,car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Vous reconnaitrez à ceci l'esprit de Dieu:tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas ceJésus n'est pas de Dieu: c'est celui de l'antéchrist, dont on vous a annoncé la venue, et quimaintenant est déjà dans le monde. ... Celui qui confessera que Jésus est le fils de Dieu; Dieu ledemeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, etnous y avons cru » (1 Jn 4,1;15). Et nos credidimus caritati: credidimus caritati c'est; comme vous lesavez bien, la devise du blason de Monseigneur Lefèbvre.Dans la deuxième épître de Saint Jean nous lisons encore: « L'amour consiste à marcher selon ses
et, c'est là son commandement, comme vous l'avez appris dès le commencementde marcher dans la charité.Car plusieurs séducteurs ont paru dans le monde; ils ne confessent point Jésus comme Christ venuen chair: c'est là le séducteur et l'antéchrist. Prenez garde à vous mêmesn afin que vous ne perdiezpas le fruit de votre travail mais que vous receviez une pleine récompense. Quiconque va au delà etne demeure pas dans la doctrine du Christ, ne possède point Dieu; celui qui demeure dans cettedoctrine possède le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous et n'apporte point cette doctrine, ne lerecevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! Car celui qui lui dit: Salut! Participe à sesoeuvres mauvaises » (2 Jn 1,6-11).Nous voici arrivés au critère.Plus saluer, plus recevoir l)eretic; c'est à dire celui qui change la doctrine e la pervertit. Il ne s'agitdonc pas du païen, de celui qui ne connait pas encore la doctrine ou qui en bonne foi est dansl'erreur: a eux il nous a été donné l'ordre d'aller vers eux et leur porter la bonne nouvelle.Le salut est donc enlevé à ceux qui connaissent déjà la doctrine et la nient; qu'en dire de ceux quien plus ont le devoir de la transmettre; de l'enseigner: les successeurs des apôtres, les évêques lesuccesseur de Saint Pierre, le pape. Voilà pourquoi Monseigneur Lefèbvre; en suivant sa devise« credidimus caritati » avait finit par ôter le salut à la Rome moderniste dans le sens qu'il nediscutait plus avec eux de manière officielle. Non pas parce qu'il se serait senti offensé ou parcaprice. Mais parce qu'il leur disait: vous occupés le siège apostolique? Biens, alors j'exige que vousproclamez la foi catholique e apostolique de vos prédécesseurs e que vous condamnez avec lemodernisme le concile Vatican II qui nie e divise Notre Seigneur Jésus Christ (en lui ôtant a lui et àson église l'exclusivité du salut et sa royauté sociale). Pour cette raison la Rome que vous gouvernezn'est pas la Rome catholique mais la Rome moderniste que vous même appelez Rome conciliaire. Eaprès les consécrations des quatre évêques en 1988, en répondant à la pseudo excommunication ilécrivait qu'il ne voulait aucunement faire part de cette nouvelle église: nullam partem. Ainsi il adonné la preuve de suivre les indications de Saint Jean et d'aimer Jésus Christ plus que le pape. Lacharité vers le pape il la manifestait en reprenant publiquement sa trahison et en l'avertissant queselon Saint Jean il était un antéchrist. La vrai charité ne craint pas de reprendre publiquement. Lafausse charité par contre est flatteuse. C'est malheureusement ce qui se passe aujourd'hui. Rappelonsnous comment les derniers détenteurs du siège apostolique ont-ils nié et divisé, selon l'expression deSaint Jean, Notre Seigneur Jésus Christ.Jamais une cérémonie comme celle d'Assise en 1986 a été vu dans l'église catholique.A la clôture de la réunion Jean Paul II s'était adressé aux participants dans ces termes: « chers frèrese soeurs, guides et représentant des religions chrétiennes e communautés ecclésiales et des religionsmondiales, chers amis »! Il parlait en outre de l'acceptation amicale de la part de tous dans « uneprofonde conviction de foi » e dans une « profonde estime et charité ». Le théologien allemandDörrmann considère que ces seules paroles constituent un renoncement formel au mandat du Christ:allez, enseignez, baptisez et a la nécessite de la foi catholique pour le salut: en un mot c'estl'apostasie.Quant'à Benoit XVI la conférence de Mgr. Tissier de Mallerais lors du Symposium qui a eu lieux àParis en novembre 2007 dans le centenaire de l'encyclique Pascendi de Saint Pie X est éclairante. Ily est démontré comme les dogmes ne sont pour le super-modernisme de Ratzinger que dessymboles. « Voilà ce qu 'il(Ratzinger) dit dans son discours du 22 décembre 2005, ... 'La foi exigeune nouvelle réflexion sur la Vérité et un nouveau rapport vital avec elle ' » Voici un exemple de'nouvelle reflexion' sur la divinité de Notre Seigneur Jésus Christ: ... « le Christ; l'homme ­ dieu,dont nous professons la divinité, dans le credo, n'a plus besoin d'être considéré comme le Dieu faithomme. Il est l'homme qui, je cite: 'en tendant infiniment au ­ delà de lui ­ même s'est totalementdé-passé et par là s'est vraiment trouvé; il est un avec l'infini, Jésus Christ' ... Dans trois articles defoi foi Ratzinger nie la réalité du mystère: est descendu aux enfers devient le symbol de ladéréliction moderne par l'absence de Dieu; est ressuscité des morts: la réanimation du corps deJésus remplacé par la survie par l'amour; ... La réanimation du corps de Jésus, au moment où Il estsorti du tombeau. Sa sortie du tombeau au matin de Pâques, n'est pas nécéssaire. Il suffit de
la survie du Christ par la force de son amour. Cela mène rassure pas sur la réalité de marésurrection future. Donc on garde le mot résurrection, on professera toujours: Jésus est ressuscitédes morts, mais on l'entend comme une survie de Jésus par l'amour. » et ainsi de suite pourl'ascension.Chers fidèles, dans les deux cas il s'agit de ce que l'on appelle en doit canonique et en théologie ladéfection publique de la foi catholique.Les commentaires du droit canonique prévoient pour ces cas une déclaration (non unecondamnation) de cette défection publique de la foi catholique de la part du pontife qui (commechaque clercs) par le fait même perd son 'munus', son office et dans le cas du pape cesse d'êtrepape. Une foi que cette défection publique a été déclarée et que tout le monde catholique en estvenu à connaissance alors le siège est officiellement vacant. C'est comme si le pape était mort.Aujourd'hui comme nous l'avons illustré la défection publique de la foi catholique est évident.Évident? Attention! C'est évident pour ceux qui ont la foi catholique et la connaissent bien.Combien sont ils? Où sont les cardinaux prévus par le droit pour déclarer cette défection publiquede la foi de la part du pontife romain. C'est vrai que quiconque connait bien son catéchisme peut serendre compte de cette défection. Parmi le clergé et les fidèles qui connaissent le catéchismebeaucoup ne sont pas vigilants et leurs esprits ne sont même pas effleurés par le doute que le pontifeactuel ou ces prédécesseurs pourraient être déchu de la foi catholique. Puis la grande masse, sans serendre compte, n'est plus catholique; et la hiérarchie la maintient dans cet état.Que faire dans une telle situation? C'est ce que je veux vous rappeler aujourd'hui brièvement. Toutd'abord la situation actuelle de l'église n'a pas de précédant, sauf le fait même de se trouver dans unesituation neuve comme au moment des grands schismes, du protestantisme, etc..Pour ce qui concerne la crise actuelle rappelons nous et ajoutons que dans les cas de Benoit XVI etde son prédécesseur Jean Paul II il ne s'agit pas de érétics dans un contexte comme il étaitprésupposé par les théologiens d'avant le concile; c'est à dire la possibilité d'un pape qui devientérétic; oui, mais au milieu d'un monde catholique: cardinaux, évêques, prêtres et fidèles catholiques.Un contexte donc qui permet a quiconque de reconnaître l'hérésie du pontife; comme si par exempleaujourd'hui le pape changeait la couleur de son habit; tout le monde se rendrait compte si demain ilportait une soutane bleu. La situation actuelle est différente. Des pays catholiques entiers neprofessent plus la foi catholique ce qui revient à dire qu'il ne sont plus catholique. Ils ne sont pluscapables de percevoir l'apostasie actuelle de l'église si ce n'est de manière confuse, embryonnaire;cela se manifeste a travers ce malaise générale impuissant à réagir efficacement.Chers fidèles c'est la raison pour la quelle je ne puis réduire la situation actuelle au seul fait du siègevacant. Peu sont ceux qui sont capable de sen rendre compte. Et puis outre que vacant le siège estoccupé! Une chose est un papa érétic qui en suite est déclaré déchu par les cardinaux ­ catholiques­ qui procèdent à un nouveau conclave. Cette situation a été contemplée par des théologienscatholiques qui en partie pensaient étudier seulement un cas théorique; aujourd'hui -et c'est uneautre chose- le cas non seulement est réel mais aggravé par le fait que la défaillance de la foicatholique touche la grande masse des fidèles!Mal grès tout cela une déclaration publique du siège vacant n'a pas eu lieu, n 'a pas été faite. Voilà laraison pour la quelle on ne peut pas l'imposer officiellement. Et je n'ai pas l'intention de le faire.Personnellement je bénéficie de lq faculté concédé par Monseigneur Lefèbvre de ne pas nommer lepontife actuel au canon de la messe. Mais je pris aussi que le siège soit libéré de son occupationmoderniste. Que les faux papes soient destitués et que Dieu concède à l'église universelle un vraipape. Il s'agit donc bien d'une situation nouvelle: sans aucune déclaration officielle que le siègeapostolique est vacant (les théologiens prévoient que ce soit fait par des cardinaux, c'est à dire lasanior pars de l'église enseignante, non un ou deux évêques) nous sommes néanmoins porté de nepas pouvoir en conscience nommer l'actuel pontife dans le canon de la messe. Elle est nouvellecomme la situation en 1988 était nouvelle. Au cours de cette inoubliable cérémonie l'évêquedemandait au prêtre assistant: habetis mandatum (apostolicum)? Avez vous le mandat apostolique?La réponse était: oui ... ! Un oui transmis par tous les médias du monde entier tandisqu Jean Paul IIdisait: non! Et il se mit a jeûner... . Le droit ne prévoyait pas ce cas dans ces circonstances précise;
le droit prévoit que dans des circonstances non prévues par la loi on agisse de façon analogue,similaire. Ce qui a été fait. Ce que je fait aujourd'hui. Puisque il n'y q donc pas eu de déclarationofficielle et publique du siège vacant je ne fait pas non plus de la célébration sans 'una cum' uncritère indispensable pour la profession de la foi catholique.Voilà bien chères fidèles ce sont les choses que je veux vous dire afin que vous compreniez bienquelle est la ligne que je tiens ici a la domus Marcel Lefèbvre.Je suis sûr de me tenir a la ligne tracée par notre vénéré fondateur. Étant donné que le problèmeactuel est beaucoup plus ample de celui du siège vacant et que la confusion dans l'église est trèsgrande aussi je n'ai pas l'intention de poser le siège vacant comme 'conditio sine qua non ' de labonne bataille aujourd'hui. Catégorique est le refus du Concile Vatican II; de l'église conciliaireavec son enseignement moderniste, les sacrements modernistes et surtout le refus du Novus OrdoMissae et de sa forme extraordinaire: la scène protestante travestie dans les rubriques tridentines:n'oublions pas que Luther faisait célébrer dans ce rite ses adeptes protestants.Je veux continuer a arracher le masque moderniste du visage de la Rome Conciliaire, proie desennemis de toujours de Jésus Christ. Aussi je veux m'efforcer ici avec vous de ne pas oublier quelest le plan de l'antéchrist du gouvernement mondial. L'Église a toujours dû combattre l'hérésie. Dessaints hommes, souvent des gens simple, mais doués d'une vive foi, apercevaient que l'hérétique dumoment ne professait pas la foi telle qu'elle a été transmis par la tradition c'est à dire par la lignéecontinue qui des apôtres menait aux temps présents. Alors l'autorité ecclésiastique écoutait lesthéologiens; résumait le contenu de l'hérésie y opposait la vérité expliquée encore mieux qu'avant etenfin elle condamnait l'erreur. Ainsi; grâce aux hérésies christologiques les concepts de nature etpersonne humaines ont pût être développés et précisés. Grâce aux hérésies de Arius et Nestorius larealité du divin Verbe incarné a été compris encore mieux qu'avant comme union des deux natures,l'humaine et la divine; dans une seule personne divine, la deuxième de la Sainte Trinité. C'estjustement cette théologie qui a permis a Mgr. Tissier de Mallerai de mettre en évidence lemodernisme chez Ratzinger.Satan suggère toujours de nouveaux erreurs mais l'intention reste toujours la même: diviser et nierle Christ pour se substituer a lui: ou en le rabaissant a la seule nature humaine ou en l'éloignant deshommes en niant cette humanité du Verbe incarné; toujours pour prendre la place du Christ, Satanpar le biais de ces erreurs cherche à se faire aimer des hommes, de solidariser avec eux et de leurfaire croire que lui aussi il est dieu et que les hommes doivent se sauver ensemble avec lui;ensemble ils doivent vaincre, éliminer le mal, vider l'enfer ou alors y jeter cet autre 'dieu méchant'celui des dix commandements et qui a inventé l'enfer pour y mettre le pauvre diable qui ensembleavec les hommes doit se libérer de dieu méchant.. C'est ainsi que Satan s'exprime a travers sesadeptes du dualisme gnostique bimillénaire. Par exemple à travers le discours du général AlbertPike, le « pape » de la massonnerie: « Oui, Lucifer est Dieu, e malheureusement aussi Adonai (ledieu des chrétiens) est Dieu.... la vraie et pure religion philosophique est est la foi en Lucifer, l'égalde Dieu; mais Lucifer, Dieu de lumière et de bien est entrain de lutter pour l'humanité contreAdonai, le dieu des ténèbres et démon » (discours tenu en France, en 1889 et reproduit en partiedans la revue 'The Freemaison' du 19 janvier 1935) .Dans une lettre du 15 aout 1871 A.Pike écrit à son amis Giuseppe Mazzini à propos de la troisièmeguerre mondiale: « ... nous déclencherons les nihilistes et les athées et nous provoquerons uncataclysme sociale formidable.... Alors partout les citoyens seront obligés ) se défendre contre uneminorité mondiale de révolutionnaires... ils recevront la vraie lumière à travers la manifestationuniverselle de la pure doctrine de Lucifer, révélée enfin face au public; manifestation qui sera suiviede la destruction de la Chrétienté et de l'athéisme, conquis et écrasés en même temps »! (cette lettrea été exposée au British Museum Library et se trouve actuellement dans les archives du TempleHouse à Washington). Ceci, chères fidèles c'est la philosophie maçonnique non pas secrète maisofficielle qui règne dans le monde par le moyen du pouvoir despotique du monopole de l'émissionmonétaire (véritable cause de la crise économique actuelle) et les organisations de l'ONU. Maisavec ça nous sommes encore loin d'avoir touché le fond du mystère d'iniquité. L'église du ConcileVatican II de Jean XXIII à Benoit XVI rend hommage à ces institutions en se rendant en visite à
York au palais de l'ONU et même à la chapelle du Lucis Trust (principale secte satanique) le'Temple of understanding'. Tout cela se déroule sous le regard sévère des frères majeures: lenouveau veau d'or érigé au plein centre du temple de Dieu sous la coupole de Saint Pierre avec lefameux décret 'Nostra Aetate', l'idole qui se fait adorer au milieu de l'église conciliaire.E la direction de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, au lieu de obéir à l'ordre du fondateur, Mgr.Lefèbvre ­ pour le bien de l'église, des fidèles et même des modernites- de ne même plus discuteravec la Rome moderniste, elle discute sans même plus mettre en doute, comme elle faisait une foi,le pape moderniste et le vénère même en tant que pape de l'église conciliaire. Désormais églisecatholique et église conciliaire sont parfaitement identifiées. Il est même interdit de prêcher lecontraire. Tout au plus on peu manifester des « difficultés ». L'apostasie avec laquelle on avaitjustifié les sacres des évêques en 1988 est devenue un « problème », une « difficulté »... Cettenouvelle direction de marche vers la nouvelle église entreprise par les chefs de la Fraternité sedéroule elle aussi sous le regard sévère des émissaires des puissants du monde: les gouvernements,allemand surtout: 'gare à vous! Ne vous permettez pas d' admettre à nouveau ce Williamson qui s'estpermis de parler de certaines choses'. Et la pauvre Fraternité a cru bon de concéder une interview àma revue 'Der Spiegel' dans la quelle (février 2010), une année après les évènements ils discréditentà nouveau leur confrère dans l'épiscopat affirmant selon la vulgate médiatique holocauste,l'abattement des tours jumeaux par les terroristes... qu'il n'existe pas de conjure mondiale, etc... Eux,qui un an auparavant avaient reproché à l'évêque d'avoir parlé de questions qui ne sont pas decompétence d'un évêque (comme si le Christ n'était pas le patron absolue de l'histoire et son égliseun juge légitime), maintenant ils apparaissent comme des historiens, même spécialistes deterrorisme taleban. Bien sûr, les cinq millions lecteurs du 'Spiegel' feront entrer ces traditionalistes'ajournés' dans leurs salons. 'Ils ne sont quand même pas tous des complottistes et ne souffrent pastous de la folie de la persécution, ces tradis'.Malheureusement je suis contraint à conclure que le dernier rempart de la tradition est compromis.On me dira: 'Vous êtes trop sévère. Aucun accord na été signé avec Rome'. 'C'est vrai. Aucun accordn'a été signé avec Rome; mais il n'y a pas besoin de signature pour qui a démontré avec les faitspublics d'avoir embrassé « les oeuvres mauvaises » de la Rome moderniste et qui a cédé a ce mondedivinisé par le concile et ses continuateurs, Benoit XVI en tête. L'année dernière vous aviez eul'occasione de témoigner de la vérité et non seulement vous taisiez sur une question non seulementhistorique mais en même temps théologique et scatologique: la question intimement liée aussi aurègne social de Notre Seigneur Jésus Christ; le mystère d'Israël qui tarde à se convertir; au lieu d'enparler vous avez destitué un évêque et chassé violemment un prêtre en le diffament à travers lapresse. Le sacrifice d'un de vos évêques et d'un de vos prêtres sur l'autel des médias; tout le mondel'a vu; ce que vous vous dites dans les sacrés palais on en sait rien. Il s'agit là de fait public qui nesont pas réparés par des demis regrets confiés a l'un ou l'autre fidèle perplexe en sacristie. Unesignature sous un accord ne changerait pas beaucoup à ces faits; elle manque peut être pour ne pasréveiller quelques prêtre ou fidèle endormi. Qu'ils se réveillent!Je ne garde pas de rancune vers ceux qui sont en train de porter la Fraternité sur des fausses railles,mais il reste mon indignation et mon accusation d'avoir trahis la bonne bataille avec les mensongesdu Motu Proprio, la levée des excommunications, l'attitude révérencielle vers Benoit XVI et lefléchissement devant le monde dans l'affaire Williamson et enfin la manipulation de Fatima et dusaint rosaire. La Sainte Vierge de Fatima est aussi celle de La Salette qui a dit: 'Rome deviendra lesiège de l'antéchrist. Or avec quelle audace fait-on prier pour la conversion de la Russie à la Romeconciliaire apostate? C'est absurde! Dans le numéro de septembre 2005 de 'trenta giorni' lesupérieure générale de la Fraternité se vantait d'avoir décliné la demande de cinq évêquesorthodoxes qui voulaient se convertir au catholicisme dans la Fraternité; ils les a envoyés à Rome.« ... il y a eu des évêques orthodoxes qui ont demandé d'adhérer à l'église catholique à travers uneadhésion à notre Fraternité. A ceux ci j'ai toujours répondu qu'ils doivent se adresser à l'évêque deRome, au pape ».Tous ces faits démontrent que pour la direction de la Fraternité Rome n'est plus occupée par desantéchrists. Le concile n'aurait donc pas causé une apostasie. Or c'est justement le Concile à travers
négation et la division du Christ qui a ajourné les moeurs du clergé. La déchéance des moeurs estune conséquence de la déchéance de la foi. La chute libre des moeurs du clergé en sont la preuve.Comment est ce possible que le supérieure du district français, l'Abbé Régis de Caqueray parle deBenoit XVI comme d'un martyr, du pontife qui aurait souffert plus que Pie IX et Pie XII. BenoitXVI, hélas est l'un des promoteurs et surtout continuateurs de ce néfaste synode.Tut ceux qui avaient appris grâce à la Fraternité à servir Notre Seigneur Jésus Christ dans sa SainteÉglise et à combattre la contre-église conciliaire se trouveront tôt ou tard devant un problème deconscience: la Fraternité a cru bon de pouvoir prendre les distances de la position de son fondateur àcause d'un soi-disant changement en bien à Rome. Elle encourage la participation aux messes duMotu Proprio; au lieux d'exiger de la part de Rome la foi catholique sous peine d'ôter le salut ellevénère Benoit XVI comme vrai pape et ôte le salut aux prêtres qui continuent à dénoncer l'apostasieconciliaire (Abbés Turco, Soliman, Ceriani, Meramo, sans compter les prêtres qui ont subis destraitements analogues pours les mêmes raisons. Cette Fraternité qssure-t-elle encore aux fidèles lapossibilité d'accomplir leur devoirs de baptisés et confirmés? Il y a donc un devoir pour les fidèlesde se manifester et de protester publiquement contre cette nouvelle direction 'romaine'. C'est ce queje conseil à touts les traditionalistes perplexes qui m'ont contactés.Je remercie la divine providence d'avoir pu continuer durant cette première année dans la domusMarcel Lefèbvre la bonne bataille en cueillant auelaues bons fruits. Je pense à cuex qui se sontapprochés aux sacrements, les baptêmes; les mariages. Votre participation aux premiers vendredis etsamedis du mois, aux catéchèses, aux conférences du cercle 'Christus Rex; le site 'agerecontra' quifournit quotidiennement des nouvelles utiles à maintenir, sans zèle amère, la saine 'vis polemica'.Deo gratias!Christus vincit; Christus regnat; Christus imperat!Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ainsi soit-il.